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Lot 34

Alberto Giacometti (1901-1966), Lampadaire modèle figure dit aussi Tête de femme , 1933, sculpture en bronze, monogrammée et marquée AG 02 par la Fondation, h.153,5 cm et 167,5 cm (avec réflecteur probablement d'époque) Certificat du Comité Giacometti, Paris, 2023Provenance: Henry-Louis Mermod (1891-1962), 1933, puis resté dans la famille jusqu'à ce jour Bibliographie: W. George, Jean-Michel Frank: Vers un classicisme vivant , in Art et Décoration, Vol. 65, Ed. Albert Lévy, Paris, 1936, p. 98, L.D. Sanchez, Jean-Michel Frank & Adolphe Chanaux, Editions du Regard, Paris, 1980, p. 204, M. Butor, Diego Giacometti, Maeght Editeur, Paris, 1985, p. 125, D. Marchesseau, Diego Giacometti, Hermann, Paris, 1986, p. 11, L.D. Sanchez, Jean-Michel Frank & Adolphe Chanaux, Editions du Regard, Paris, 1997, p. 115 et 250, C. Boutonnet, R. Ortiz, Giacometti, Les Editions de l'Amateur, Paris, 2003, p. 34, P.E. Martin-Vivier, Jean-Michel Frank, l'étrange luxe du rien, Norma, Paris, 2006, p. 68, 143, 198-199 et 250, D. Melamud, Schiaparelli and the Artists, Rizzoli éd., New York, 2017, p. 225COLLECTION HENRY-LOUIS MERMOD - EXCEPTIONNELLE SCULPTURE D'ALBERTO GIACOMETTICette sculpture, dite « figure » ou « tête de femme » version étroite, a été réalisée par Alberto Giacometti uniquement de 1933 à 1939. A la différence de l'autre version de ce lampadaire, plus fréquente sur le marché et produite plus tardivement (avec des fontes jusque dans les années 1980), cette version se caractérise par une base plus étroite et un fût plus allongé, lui donnant une élégance raffinée.L'oeuvre que nous présentons est particulièrement rare. En effet, son exécution en 1933 est attestée par une correspondance entre A. Giacometti et H.-L. Mermod d'octobre 1933 à mars 1934. Le Comité Giacometti n'a, à ce jour, reconnu que deux sculptures à base étroite, celle-ci étant la seconde.Depuis son acquisition auprès de l'artiste, cette sculpture est restée par héritage dans la même famille jusqu'à aujourd'hui. Elle est totalement inédite sur le marché de l'art.Dans ses lettres à Henri-Louis Mermod, conservées dans les archives familiales, l'artiste mentionne à plusieurs reprises la commande « des lampadaires », il en détaille le prix et les paiements. Giacometti s'inquiète de savoir si le mécène est satisfait de ses acquisitions, s'il est «content de la patine», lui propose de trouver un abat-jour...Il y parle aussi de sa vie et de ses oeuvres. Il décrit « tous ces temps passés » durant lesquels il a « beaucoup travaillé à une grande sculpture » qu'il a « exposée avec le groupe Surréaliste au Salon des Sur-indépendants. », montrant ainsi les liens que les deux hommes entretenaient.Issu d'une famille d'industriels de Sainte-Croix en Suisse, actifs dans les métaux, la fabrication de boîtes de montres et de boîtes à musique, Henry-Louis Mermod étudie le droit à Genève et devient avocat avant de se tourner vers l'industrie familiale. Profondément marqué par sa rencontre avec Charles-Ferdinand Ramuz, il décide de créer une maison d'édition « née de l'admiration qu'il avait pour Ramuz et du désir de le voir souvent »[1] . Grâce à cette entreprise, il deviendra un grand éditeur et sera considéré comme le Gallimard suisse. En effet, « Henry-Louis Mermod a permis de briser la solitude de la Suisse romande. Avant lui, il n'y avait pas de maison d'édition de cette trempe.» [2]Dans sa magnifique demeure portant le nom de Fantaisie, idéalement située à quelques pas du lac à Lausanne- Ouchy, il reçoit, en toute convivialité, d'innombrables personnalités, écrivains, poètes, peintres et des gens de la « bonne société », 'Ainsi, Ramuz, Auberjonois, Claudel, Colette, Eluard, Dufy, Germaine Richier, Man Ray, Hartung, Dubuffet, Laurencin, Picasso se retrouvaient chez lui, parfois avec des têtes couronnées telle que S.A.R. Marie-José de Belgique. Mermod développe au fil des années une complicité avec nombre d'entre eux. Picasso, avec qui il passe des vacances à la mer, le surnommait amicalement le pinsonnet'Ses proches aimaient dire que sa générosité et sa gentillesse le rendaient heureux de vivre, heureux d'être un lecteur de poésie, heureux de pouvoir soutenir matériellement des auteurs ou des artistes, par pure générosité.C'était un homme vif, élégant, raffiné et passionné d'art.Comme éditeur, il aimait imprimer des livres à très petits tirages. Peu importe que le livre soit un succès ou non, s'il avait du plaisir à avoir cet ouvrage sur sa table de nuit. Il choisissait le format, le papier et avait un sens aigu de la mise en page... Son génie était aussi d'associer le peintre avec le poète afin qu'ensemble, ils produisent une vraie création ![1] Amaury Nauroy, Rondes de nuit, p. 52[2] 24 heures https://www.24heures.ch/ un-francais-plonge-dans-la-vie-du-gaston-gallimard-suisse-721573959588Bien qu'Alberto Giacometti ait reçu quelques commandes à la fin des années 1920, c'est grâce à sa rencontre avec Jean-Michel Franckqu'il va entrer de plain-pied dans le monde des Arts décoratifs.L'architecte n'aura de cesse de demander à Giacometti de nouvelles créations et les oeuvres de l'artiste viendront orner les résidences des grands collectionneurs de son époque : les Noailles, Schiaparelli, Guerlain, Rockefeller, etc.

Lot 24

Edgar Degas (1834-1917), Femme à la coiffe blanche , c. 1872, huile et encre sur toile, 54x39 cm  Nous remercions M. Michel Schulman d'avoir confirmé l'authenticité de cette 'uvreWebographie: Michel Schulman, Edgar Degas 1834-1917: le premier catalogue raisonné numérique, https://www.degas-catalogue.com/fr/femme-a-la-coiffe-blanche-1945.html'direct=1, réf. MS-1945Bibliographie: P. A. Lemoisne, P. Brame, C. M. de Hauke, Degas et son 'uvre, 1946-1949, vol. II, p. 156, Arts et métiers graphiques, Paris, 1984, no. 311, ill., Gail Feigenbaum, Degas and New Orleans, A french Impressionnist in America, New Orleans Museum of Art, New Orleans, 1999, p. 216, fig. 97 Provenance: René de Gas, Paris, Vente de Gas, Drouot, Paris, 10 novembre 1927, no. 93, ill., Charles Vignier, Paris, Vente Vignier, Drouot, Paris, 21 mai 1931, no. 15, Collection privée, Collection Bemberg, SuisseCollection Bemberg'1«Les Bemberg, cette famille à cheval sur deux continents dont la vision se déploie à l'échelle internationale, partagent tous les signes et tous les codes de la haute société à laquelle ils appartiennent corps et âme: l'éducation, le raffinement, la diversité des centres d'intérêt, l'importance accordée aux alliances et aux réseaux familiaux et un sens des affaires incontestable qui ne les empêche pas d'avoir un réel goût pour la culture et les belles choses. »1. Tristan Gaston-Breton, Les Bemberg de 1927 à 2013 , 2014, éd. El Viso, Madrid, p.151La famille Bemberg est une famille de grands industriels argentins d'origine allemande dont les membres se sont illustrés en tant que créateurs d'entreprises, politiciens, diplomates, artistes ou collectionneurs.Elle s'implante en Argentine en 1852 sous l'impulsion d'Otto Bemberg (1827-1895) qui partage son temps entre l'Argentine et Paris où il est nommé consul en 1862.Sous sa direction, la famille crée la brasserie Quilmes en 1890 qui produira la bière la plus populaire du pays. D'autres membres se sont distingués dans le domaine des arts ou de la musique, à l'instar de Maria Luisa Bemberg (1922-1995), réalisatrice et féministe engagée qui s'impose dans le monde du cinéma argentin et ouvre celui-ci au genre féminin.Cousin germain du père des actuels propriétaires des pièces présentées dans ce catalogue, Georges Bemberg (1915-2011), est aussi un membre illustre de la famille. Diplômé de Harvard et homme de lettre, il est initié à l'art par ses oncles et acquiert dès ses vingt ans une gouache de Picasso. Par amour de l'art et par le besoin de s'entourer de belles choses, il devient au fil du temps, l'un des grands collectionneurs du XXe siècle. Il accumule des oeuvres du XVe au XXe siècle, telles que Cranach, Véronèse, Tiepolo, Vigée Le Brun, Bonnard, Degas, Matisse, Modigliani, Monet,' regroupées au sein de sa fondation aujourd'hui à Toulouse dans l'Hôtel d'Assézat,l'un des plus célèbre monuments de la ville. Ses chefs-d'oeuvres ont été également présentés à la Fondation de l'Hermitage à Lausanne en 2021.La Maison Piguet a le très grand privilège de vous présenter une partie des oeuvres d'art et du mobilier garnissant la maison familiale de Lausanne : un riche ensemble de dessins anciens et de tableaux (Tiepolo, Hubert Robert, Degas, Vallotton, Utrillo, ...), du mobilier estampillé (Hache, Meunier, Oeben, Schey, ') de l'argenterie, de la porcelaine du XVIIIe siècle (Meissen, Vincennes, '), des bijoux(Boucheron, Cartier), des livres et gravures du XVIe au XXe siècle (Borgeaud, Picasso, Ramuz, '), etc.Plus de 200 lots qui peuvent être  retrouvés en recherchant le mot-clef «Bemberg» sur Piguet.comTous les lots marqués en bleu dans le catalogue papier proviennent des collections de la famille Bemberg, ils ont été acquis au fil des générations et sont restés dans la famille jusqu'à ce jour.Paul Sérusier (1864-1927), Paysage'Issue   d'une   collection   privée exceptionnelle, cette 'uvre est inédite sur le marché de l'art  depuis une quarantaine  d'années.  Magnifique témoignage du talent de Paul Sérusier à capturer tant  la simplicité que la beauté de la nature, Paysage (c. 1909) s'inscrit ainsi pleinement dans le  courant nabi, né à la fin du XIXe siècle autour de Bonnard, Vuillard, Denis ou encore Vallotton. Employant des formes simples et des aplats de couleurs, ces artistes cherchent à figurer l'esprit  de l'artiste plus qu'une représentation fidèle de la nature, s'inscrivant en cela dans la  continuité du mouvement impressionniste.« Comment voyez-vous cet arbre ' Il est bien vert ' Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre  palette, et cette ombre, plutôt bleue ' Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible. » (Paul Gauguin s'adressant à Paul Sérusier en 1888)Loin du tumulte parisien, la scène représentée ici, sereine et harmonieuse, est  probablement  une   vue  de  la campagne française du Finistère où l'artiste s'établit à partir de 1893. Au premier  plan, une colline recouverte d'herbe verte accueille une maisonnette et des arbres en contrebas. Ces derniers sont représentés de manière minimaliste, une ligne courbe constituant le tronc des  arbres tandis que les feuilles jaunes et orangées ajoutent des touches de couleur vibrante à la  palette terrestre. La perspective fantaisiste, légèrement inclinée, révèle une vue surplombant une   plaine  de  champs  avec  un relief montagneux qui se dessine à l'horizon, conférant une profondeur  à la composition. Bien que simplifiés, les éléments composant l''uvre conservent une grande  vitalité et une impression de mouvement. L'ensemble est baigné d'une ambiance automnale, les tons  jaunes et verts prédominant, évoquant la mélancolie de cette saison.Cette 'uvre de maturité de Paul Sérusier nous offre ainsi une parfaite illustration de la  phrase-manifeste du mouvement nabi, énoncée par Maurice Denis en 1890 : « Se rappeler qu'un tableau  est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».L'approche  minimaliste  des  nabis contribue  à  réinventer  un  langage plastique qui marquera  durablement les esprits et contribuera à l'émergence des avant-gardes du début du XXe siècle, le  fauvisme notamment, par son emploi d'une palette colorée plus expressive que représentative.

Lot 45

Christian Dior, sac Lady Dior Lu Shurui édition limitée 2019 pour Dior Art en cuir et similicuir clouté irisé et métallique pétrole, poignées en cuir vernis bleu marine, bandoulière, housse, 20x24 cm

Lot 57

Janesich, pendulette Art Déco en or 750, platine et émail sertie de diamants, base en lapis lazuliMouvement: mécaniqueBoîtier: n°12338, 59 x 39 mmSignature: cadran, boîtier

Lot 19

JEAN-PAUL RIOPELLE (1923-2002)Atlantica 1969 signé huile sur toile signed oil on canvas80.5 x 100 cm. 31 11/16 x 39 3/8 in.Réalisé en 1969.Footnotes:Provenance Collection Marguerite Maeght, Paris Don de celle-ci au propriétaire actuel, en août 1970Bibliographie Yseult Riopelle, Tanguy Riopelle, Jean-Paul Riopelle, Catalogue Raisonné, Tome 4, 1966-1971, Montréal 2014, p. 170, n°1969.006H.1969, illustré en noir et blancAtlantica, créée en 1969, porte en son sein les amours secrètes que l'on partage avec une Å“uvre d'art, conservée à l'abri des regards pendant plus de cinquante ans, où la toile, pour avoir été choisie et aimée, est devenue, au long des ans, un visage qui délie toute chose en nous tant le cÅ“ur s'y abandonne tout entier. Car il est de ces paysages qui sont des états de l'âme.Dans chaque Å“uvre de Riopelle, la perception aiguise notre désir de percevoir, car le peintre ne retient du vent que son souffle et de l'orage seulement la lumière de l'eau. Son art est une terre de combat, ce lieu où viennent se faire et se défaire les sens qu'on lui prête.C'est en couches épaisses qu'il allonge l'huile, dont l'artiste se plaît à redécouvrir les facultés, les nuances, les interpénétrations des coulures et des craquelures de séchage, faisant de la matière le seul guide de notre regard. Riopelle, dans un ébat suspendu, a doté la peinture de vie. « Ce peintre figure parmi la courte liste des créateurs de génie » tels sont les mots qui furent prononcés par le premier ministre lors des funérailles nationales du peintre au Canada en 2002. Point de rencontre entre deux civilisations, son art su établir la synthèse entre l'Europe et l'Amérique du Nord : extraire n'est pas abstraire.Le centre Georges Pompidou et la Fondation Maeght, en 2022-2023, ont organisé des expositions de grande envergure, mettant en lumière l'académisme (dans le sens noble du terme) et la transgression que ses deux maîtres Henri Bisson et Paul-Emile Borduas lui apprirent. Riopelle choisit tôt la voie du trouble, faisant de la mutation le produit de l'expérience, non de l'intention. Du groupe automatisme au Canada, il rejoint naturellement celui du surréalisme, ayant rencontré Breton dès son arrivée à Paris en 1947. Deux ans plus tard, la galerie d'avant-garde La Dragonne et Nina Dausset lui offrent sa première exposition personnelle. Véhémences confrontées, à l'instigation de Michel Tapié, confrontera dans une exposition sans précédent les Å“uvres de Mathieu, Riopelle, Hartung, Bryen, Pollock en 1951. 1953 offre au peintre la consécration pressentie : Pierre Loeb acquiert une grande partie de ses Å“uvres et le fait exposer chez Pierre Matisse à New York. Invité à participer à la célèbre exposition Younger European Painters : A Selection au musée Guggenheim cette même année, Riopelle rencontre Franz Kline et Joan Mitchell...Les plus grands collectionneurs européens, en cette fin des années 1950, se passionnent pour cet artiste dont les Å“uvres sensibles nous jettent dans l'émotion de la présence. Lorsque Riopelle peint un arbre, il n'en retient que l'écriture de ses branches dans le ciel. Le lisible, sous son pinceau, se meut en une invisibilité féconde, offrant une clarté qui ne naît pas de la lumière mais de sa réflexion.Le regard averti d'Aimée et Marguerite Maeght ne s'est pas trompé, ils consacrèrent au peintre plusieurs expositions dès 1966. Fruit de leur générosité, l'Å“uvre Atlantica fut un don à nos collectionneurs, qui eurent le privilège de choisir. Les mots qu'ils adressèrent au peintre, quelques années plus tard, dans une lettre, révèlent un amour jamais démenti : « Vingt ans déjà que je regarde votre toile, que je plonge de mon lit dans votre Atlantica, volupté laiteuse des blancs, spiritualité des bleus si légers, etc. ». L'émotion, un demi-siècle plus tard, est encore palpable dans le choix, éloquent, de ces mots qui tremblent...Nom d'un paléocontinent, le titre de cette peinture a la souveraineté de l'innocence et le frémissement nébuleux d'une prière murmurée au ciel. Le peintre sait que le vent la lui portera.Atlantica, created in 1969, carries within it the secret love one shares with a work of art; kept out of sight for over fifty years, the canvas, having been chosen and loved, had become, over the years, the soothing features one turns to as indeed the heart can trust them so completely. It is true that some landscapes reflect the states of one's soul.In each of Riopelle's works, perception sharpens our desire to perceive, for of the wind the painter only retains its breath and of the storm only the luminosity of the water. His art is a battleground, a space where are made and unmade the messages we perceive in it.In thick layers, he spreads out the oil, the faculties, nuances, interpenetration of drips and drying cracks of which the artist delights in rediscovering; thus matter is the sole guide to our gaze. Riopelle, in a moment of joyous intercourse, endows paint with life. 'This painter is one of a short list of creative geniuses' were the words spoken by the Prime Minister at Riopelle's state funeral in Canada in 2002. As a meeting point between two civilisations, his art was able to produce a synthesis of Europe and North America: to extract is not to abstract.The Centre Georges Pompidou and the Fondation Maeght, in 2022-2023, organised major exhibitions highlighting the academicism (in the noble sense of the term) and transgression that his two masters Henri Bisson and Paul-Emile Borduas taught him. Riopelle chose the path of disruption early on, making mutation the product of experience, not intention. From the Automatism Group in Canada, he naturally joined that of Surrealism, having met Breton on his arrival in Paris in 1947. Two years later, the avant-garde gallery La Dragonne and Nina Dausset offered him his first solo exhibition. Véhémences confrontées, at the instigation of Michel Tapié, brought together works by Mathieu, Riopelle, Hartung, Bryen and Pollock in an unprecedented 1951 exhibition. 1953 gave the painter his expected recognition: Pierre Loeb acquired a large number of his works and had him exhibited by Pierre Matisse in New York. Invited to take part in the famous exhibition Younger European Painters: A Selection at the Guggenheim Museum that same year, Riopelle met Franz Kline and Joan Mitchell...At the end of the 1950s, Europe's leading collectors were passionate about this artist, whose sensitive works threw us into an emotion of presence. When Riopelle paints a tree, he retains only the writing of its branches in the sky. Under his brush, the legible is transformed into a fertile invisibility, offering a clarity that is not born of light but of its reflection.Aimée and Marguerite Maeght's discerning eye was not mistaken; they devoted several exhibitions to the painter from 1966 onwards. Atlantica testifies to their generosity, as it was a gift to our collectors, who had the privilege of choosing it. The words they wrote to the painter a few years later reveal a love that was never tarnished: 'I have been looking at your canvas for twenty years now, diving from my bed into your Atlantica, the milky voluptuousness of the whites, the spirituality of the light blues, etc.'. Half a century later, the emotion is still palpable in the eloquent choice of these vacillating words...The name of a Paleocontinent, the title of this painting owns the sovereignty of innocence and the nebulous quiver of a prayer whispered to the heavens. The painter knows that the wind shall carry it above.This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 81

ANTONIO SEGUÍ (1934-2022)Composition 1989 signé et daté 89acrylique et pastel sur toile signed and dated 89acrylic and pastel on canvas72.8 x 91.6 cm.28 11/16 x 36 1/16 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée dans les archives Antonio Seguí. Provenance Galerie Art 333, Paris Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuelThis lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 4

NIKI DE SAINT PHALLE (1930-2002)Coeur de Lion 1963 signé et daté dec. 63 au revers construction en papier mâché peint avec plastique peint, fil de fer, corde, figurines en plastique et papier posé sur un panneau peint signed and dated dec. 63 on the reversepainted papier mâché construction, plastic, wire, rope, plastic figurines and paper mounted on painted panel59.2 x 71.5 x 15 cm.23 5/16 x 28 1/8 x 5 7/8 in.Footnotes:Nous remercions la Niki Charitable Art Foundation des informations qu'ils nous ont aimablement communiquées sur cette Å“uvre. Provenance Collection particulière (acquis auprès de l'artiste)Collection particulière (par descendance)Gimpel & Weitzenhoffer Ltd., New YorkCollection particulière (acquis auprès de celle-ci en 1990)Vente : Christie's, New York, Post-War and Contemporary Morning Session, 13 novembre 2013, lot 212 Collection particulière, Europe (acquis lors de cette vente)Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel ExpositionsNew York, Alexander Iolas Gallery, Niki de Saint Phalle: Vive moi, 16 avril - 1er mai 1965Künzelsau, Kunsthalle Würth, Niki de Saint Phalle: spiel mit mir, 17 avril-16 octobre 2011, p. 93, illustré en en couleursBrühl, Max-Ernst-Museum, Niki de Saint Phalle: play with me, 15 janvier - 3 juin 2012BibliographieJanice Parente, Valérie Villéglé, Niki de Saint Phalle: Catalogue Raisonné, 1949-2000, Volume I, Lausanne 2001, p. 175, n° 373, illustré en couleursThis lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 21

OLIVIER DEBRE (1920-1999)Grise de Loire 1983 signé, titré et daté 83 au revershuile sur toile signed, titled and dated 83 on the reverse oil on canvas 100 x 100 cm. 39 3/8 x 39 3/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès des Archives Olivier Debré, Tours ; un certificat des Archives Olivier Debré sera remis à l'acquéreur. Provenance Collection particulière, FranceVente : Cornette de Saint Cyr, Paris, Art Contemporain, 27 juin 2011, lot 45Acquis lors de cette vente par le propriétaire actuelThis lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 13

PIERO DORAZIO (1927-2005)Sans titre (Pink) 1962 signé et daté 62 aquarelle sur papier signed and dated 62 watercolour on paper57.5 x 48 cm. 22 5/8 x 18 7/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès de l'Archivio Piero Dorazio, Milan ; un certificat de l'Archivio Piero Dorazio sera remis à l'acquéreur. Provenance Howard Wise Gallery, New YorkBarbara Wise, New York (par descendance)Moeller Fine Art, New York (acquis auprès de celle-ci circa 1985)Collection particulière, New YorkExpositions New York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio, Retrospective of Drawings and Watercolors 1945-1985, printemps 1986, n°26, illustré en couleursNew York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio : Watercolors and Drawings,  3 - 22 décembre 2002New York, Moeller Fine Art, Piero Dorazio, 16 septembre – 12 novembre 2010Berlin, Moeller Fine Art Berlin, Howard Wise Gallery, Exploring the New, 26 avril - 13 juillet 2012 New York, Moeller Fine Art, Zero in Vibration - Vibration in Zero, 12 octobre 2014 – 8 janvier 2015This lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU. TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 10

PIERO DORAZIO (1927-2005)Sans titre 1957 signé et daté 57 aquarelle et encre de Chine sur papier signed and dated 57 watercolour and India ink on paper 54 x 34 cm. 21 1/4 x 13 3/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès de l'Archivio Piero Dorazio, Milan ; un certificat de l'Archivio Piero Dorazio sera remis à l'acquéreur. ProvenanceHoward Wise Gallery, New YorkBarbara Wise, New York (par descendance)Moeller Fine Art, New York (acquis auprès de celle-ci circa 1992)Collection particulière, New YorkExpositionNew York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio : Watercolors and Drawings,  3 - 22 décembre 2002This lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU. TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 1

PETER SAUL (N. 1934)Sex 1964 signé et daté 64 pastel gras, encre et stylo-bille sur papier signed and dated 64 oilstick, ink and ball-point pen on paper 77 x 64 cm. 30 5/16 x 25 3/16 in.Footnotes:Cette Å“uvre est répertoriée dans les archives Peter Saul.ProvenanceCollection particulière, ParisVente : Cornette de Saint Cyr, Paris, Art Moderne & Contemporain, 19 décembre 2011, lot 115Collection particulière, Europe (acquis lors de cette vente)Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuelFor further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 11

PIERO DORAZIO (1927-2005)Sans titre (Grey) 1959 signé et daté 59 aquarelle sur papier teintésigned and dated 59 watercolour on tinted paper 59.2 x 49.5 cm. 23 5/16 x 19 1/2 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès de l'Archivio Piero Dorazio, Milan ; un certificat de l'Archivio Piero Dorazio sera remis à l'acquéreur. ProvenanceHoward Wise Gallery, New YorkBarbara Wise, New York (par descendance)Moeller Fine Art, New York (acquis auprès de celle-ci, circa 1985)Collection particulière, New YorkExpositions New York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio, Retrospective of Drawings and Watercolors 1945-1985, printemps 1986, n°19, illustré en couleursNew York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio : Watercolors and Drawings, 3 - 22 décembre 2002New York, Moeller Fine Art, Piero Dorazio, 16 septembre – 12 novembre 2010Berlin, Moeller Fine Art Berlin, Howard Wise Gallery: Exploring the New, 26 avril - 13 juillet 2012New York, Moeller Fine Art, Zero in Vibration - Vibration in Zero, 12 octobre 2014 – 8 janvier 2015This lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU. TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 15

MARIA-HELENA VIEIRA DA SILVA (1908-1992)Les tours de verre 1952 signé et daté 52 huile sur toile signed and dated 52 oil on canvas 73.2 x 60 cm. 28 13/16 x 23 5/8 in.Footnotes:ProvenanceGalerie Beyeler, BâleGalerie Jeanne Bucher, ParisM. Knoedler & Co, New YorkCollection particulière, New YorkTrocadero Antiguidades, LisbonneCollection particulière, PortugalPuis par descendance au propriétaire actuelExpositions Eindhoven, Stedelijk Van Abbemuseum, Elf Tijdgenoten uit Parijs, 1953Milwaukee, Art Institute, décembre 1956Bibliographie Dora Vallier, Vieira da Silva, Paris 1971, p. 118, illustré en noir et blanc Jacques Lassaigne, Guy Weelen, Vieira da Silva, Paris 1987, p. 181, n°205, illustré en noir et blancGuy Weelen, Jean-François Jaeger, Virginie Duval, Vieira da Silva, Catalogue Raisonné, Genève 1993, p. 183, n°944, illustré en noir et blancFigure incontestable de la peinture abstraite d'après-guerre, Maria Helena Vieira da Silva fut très tôt considérée comme telle, grâce à la galeriste Jeanne Bucher, qui, la première, sut déceler le talent de la jeune peintre d'origine portugaise. Enfant, poussée par la solitude, l'artiste se réfugie dans un monde fait de sons et de couleurs où son imagination a libre cours. Plus tard, après une formation dite « classique », elle est bouleversée par la peinture de Cézanne, dès lors elle s'affranchira du respect de l'apparence. L'artiste ne renonce pas au système figuratif mais permet au sujet de ses Å“uvres de s'en émanciper. Les paysages de Vieira da Silva se révèlent à travers la fragmentation de l'espace, l'artiste est guidée par la perspective en ce qu'elle a de plus libre ; lignes courbes et rectilignes s'enchevêtrent et s'entrechoquent pour évoquer, sans dévoiler, la nature réelle du sujet. Sa réflexion sur l'espace est également centrale, afin de « parvenir à suggérer un espace immense dans un petit morceau de toile ». Les tours de verre, illustre à merveille la virtuosité de Vieira da Silva, les jeux de lumière, profonds et clairs, réveillent ce camaïeu de gris tout en nuances ; si nous laissons libre cours à notre imagination, nous pourrions presque deviner un jour de pluie surplombant un paysage urbain, où la lumière, transperçant les nuages après l'orage, se reflète sur les vitres des tours de verre. Exposées dans le monde entier, les Å“uvres de Vieira da Silva figurent aujourd'hui dans les collections des plus grandes institutions et fondations privées internationales ; celle du MOMA et du Guggenheim à New-York, du Centre Pompidou, mais également celle du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, du Musée Stedelijk à Amsterdam, ou encore de la Tate de Londres, et de la Fundação Gulbenkian à Lisbonne. A leading figure in post-war abstract painting, Maria-Helena Vieira da Silva was recognised very early on, thanks to the Parisian gallery owner Jeanne Bucher, who first spotted the talent of the young painter of Portuguese origin. As a consequence of a childhood filled with loneliness, the artist took refuge in a world of sounds and colours where her imagination was given free rein. Later, after a so-called 'classical' training, she was overwhelmed by the work of Cézanne, and from then on, felt liberated from the necessity of realist representation. Though the artist did not abandon the figurative system, she allowed the subject of her work to emancipate itself from it. Vieira da Silva's landscapes are revealed through the fragmentation of space, guided by a loose form of perspective; curved and straight lines intertwine and clash to evoke, without revealing, the real nature of the subject. Her reflection on space is also central, in order to 'manage to suggest an immense space on a small piece of canvas'.Les tours de verre is a marvellous illustration of Vieira da Silva's virtuosity. The play of light, deep and clear, awakens this shimmering cameo of greys; if we let our imagination run free, we could almost decipher a rainy day overlooking an urban landscape, or the light piercing through the clouds after a storm, reflected upon the windows of glass towers. Exhibited all over the world, Vieira da Silva's works are now part of the collections of some of the world's leading institutions and private foundations, including the MOMA and the Guggenheim in New York, the Centre Pompidou, the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, the Stedelijk Museum in Amsterdam, the Tate in London and the Gulbenkian in Lisbon.This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 58

CY TWOMBLY (1928-2011)8 Odi di Orazio 1968 signé mine de plomb sur papier signed graphite on paper 50 x 35.1 cm. 19 11/16 x 13 13/16 in.Réalisé en 1968.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée dans les archives de la Cy Twombly Foundation.ProvenanceSergio Tosi, MilanCollection particulière, MilanCollection Jean Albou, ParisVente : Artcurial, Paris, Contemporary Art 2, 7 décembre 2010, lot 237Collection particulière, Europe Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuelFor further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 3

NIKI DE SAINT PHALLE (1930-2002)Dominique (jambe en l'air) 1966 peinture, tissu, colle et grillage monté sur base en métal paint, fabric, glue and wire mesh mounted on metal base 116 x 113 x 52 cm. 45 11/16 x 44 1/2 x 20 1/2 in.Hauteur avec socle: 130 cm. Height with base: 51 3/16 in.Réalisée en 1966, cette Å“uvre est unique.Footnotes:Nous remercions la Niki Charitable Art Foundation des informations qu'ils nous ont aimablement communiquées sur cette Å“uvre. Provenance Guy Pieters Gallery, BelgiqueAcquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel en 1995L'art de Niki de Saint Phalle c'est d'abord et avant tout la transcription plastique du non-conformisme d'une femme engagée. Promise à une vie caricaturale de femme de son époque, Niki de Saint Phalle n'aura de cesse de se libérer des carcans dictés par la société tant dans sa vie que dans son art. La genèse de l'art de Niki de Saint Phalle c'est la création artistique pour thérapie ; celle-ci devient cathartique, elle dira de l'art qu'il lui permit de calmer le chaos qui agitait son âme et de fournir une structure organique à sa vie. Cette artiste autodidacte, puisant ses influences dans les créations d'Antonio Gaudi, de Jackson Pollock, ou encore du facteur Cheval, est la seule femme à rejoindre le groupe historique des nouveaux réalistes. Elle exposera à leurs côtés lors de l'exposition « Comparaisons : peintures-sculptures » au musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 1961. Cette même année, elle initie la série des tirs, qui la fera connaitre mondialement. Apposés sur des planches de bois, Niki de Saint Phalle colle, intercale et enchevêtre des éléments manufacturés, au milieu de poches de peinture. Elle recouvre l'ensemble de plâtre, le peint en blanc, avant de tirer dessus à l'aide d'une carabine pour les asperger de couleur. Cette technique créative inédite permet à l'artiste de bousculer l'ordre établi et les conventions artistiques. Le cÅ“ur de lion que nous présentons fait écho à la série iconique des tirs, nous sommes ici dans l'iconographie joyeuse de l'enfance, où les figures animalières mêlées aux fleurs et lacets se retrouvent entachés par de la peinture rouge, évoquant, sans la mettre en lumière, l'enfance tourmentée de l'artiste. Cette Å“uvre clef fut notamment présentée lors de l'exposition Niki de Saint Phalle: Vive moi chez le galeriste Alexandre Iolas à New-York en 1965. A partir de 1964, Niki de Saint Phalle commence à créer ses célèbres Nanas qui lui apporteront une visibilité internationale. Grâce aux Nanas, ces sculptures aux corps de femmes rondes, joviales et dansantes, l'artiste, libre et en avance sur son temps, questionne la place de la femme à chaque moment important de sa vie.Dominique (jambe en l'air) que nous proposons lors de cette vacation, fait partie des premières réalisées par l'artiste. Niki de Saint Phalle modèle une structure grillagée, appose du papier-mâché, peint par-dessus et applique de la résine. Notre sculpture aux couleurs chatoyantes, à la gestuelle désinvolte et aux formes généreuses résume à elle seule l'idée des « nanas », aux antipodes de la femme-objet mais à l'image de l'artiste, affranchie et anticonformiste. L'Å’uvre protéiforme de Niki de Saint Phalle marquera profondément la création artistique du vingtième siècle, exposée dans les plus grands musées internationaux tel que le centre Pompidou, où une rétrospective lui est consacrée en 1980, mais également en 2021 au MoMA de New-York lors de l'exposition Niki de Saint Phalle : Structures for life.The art of Niki de Saint Phalle is first and foremost an artistic representation of her commitment as a woman to non-conformism. Destined for the artificial life of a woman of her generation, Niki de Saint Phalle consistently rejected the rules dictated by society, whether in her life or in her art. The genesis of Niki de Saint Phalle's art was therapy through the creative process which became cathartic. She would say of art that it allowed her to calm the chaos that agitated her soul and to provide an organic structure to her life.The self-taught artist, who drew her influences from the creations of Antonio Gaudi, Jackson Pollock and Le Facteur Cheval, was the only woman to join the historic New Realist group. She exhibited alongside them at the exhibition 'Comparaisons: peintures-sculptures' at the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris in 1961. That same year, she began the Tirs series, which would earn her global recognition. Affixed to wooden planks, Niki de Saint Phalle glued interleaved and tangled manufactured elements among bags of paint. She covered the assemblage with plaster, painted it white, then took a rifle and shot at it thus bursting the pockets of colour. The artist's innovative creative technique aimed at disrupting the established order of artistic conventions. The Coeur de Lion we are presenting echoes the iconic Tirs series, here we are in the joyful iconography of childhood, where animal figures mixed with flowers and shoelaces are marred by red paint, evoking, without any clarification, the artist's tormented childhood. This key work was presented in 1965, at the Niki de Saint Phalle: Vive moi exhibition at the Alexandre Iolas Gallery in New York. In 1964, Niki de Saint Phalle began creating her notorious Nanas, which brought her international recognition. Thanks to the Nanas—her brightly coloured sculptures of round, jovial, dancing women— the artist, a free-spirited trailblazer, questioned the position of women at that time at each important moment of their life. Dominique (jambe en l'air) on offer in this sale is one of the artist's earliest works. Niki de Saint Phalle modelled a wire structure, applied papier-mâché, painted over it and covered the result in resin. Our sculpture, with its vivid colours, bold attitudes and generous forms, sums up the idea of 'nanas', the opposite of the trophy wife, a reflection of the artist: independent and free-wheeling. Niki de Saint Phalle's diverse Oeuvre made a permanent mark on the art scene of the twentieth century, and has been exhibited in major international museums such as the Centre Pompidou, where a retrospective was devoted to her in 1980, as well as in 2021 at MoMA in New York for the exhibition Niki de Saint Phalle: Structures for life.This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 22

OLIVIER DEBRE (1920-1999)Signe-personnage 1991 signé et daté 91encre de Chine sur papiersigned and dated 91India ink on paper180.1 x 49 cm. 70 7/8 x 19 5/16 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès du Comité Olivier Debré, Paris ; un certificat du Comité Olivier Debré sera remis à l'acquéreur.Provenance Vente : Tajan, Paris, Art Contemporain, 24 avril 2012, lot 127 Acquis lors de cette vente par le propriétaire actuelThis lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 42

NIKI DE SAINT PHALLE (1930-2002)Clarice chaise femme 1981-1982 signé, numéroté 12/20 et porte le cachet de l'éditeur Haligon résine peinte signed, numbered 12/20 and bears the maker's stamp Haligonpainted resin118 x 113 x 64 cm. 46 7/16 x 44 1/2 x 25 3/16 in.Réalisé en 1981-1982.Footnotes:Nous remercions la Niki Charitable Art Foundation des informations qu'ils nous ont aimablement communiquées sur cette Å“uvre. ProvenanceGuy Pieters Gallery, BelgiqueAcquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel en 1988This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 12

PIERO DORAZIO (1927-2005)Sans titre 1960 signé et daté 60 pastel et encre sur papiersigned and dated 60 pastel and ink on paper 52 x 71.5 cm. 20 1/2 x 28 1/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès de l'Archivio Piero Dorazio, Milan ; un certificat de l'Archivio Piero Dorazio sera remis à l'acquéreur. ProvenanceHoward Wise Gallery, New YorkBarbara Wise, New York (par descendance)Moeller Fine Art, New York (acquis auprès de celle-ci circa 1992)Collection particulière, New YorkExpositionsNew York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio : Watercolors and Drawings,  3 - 22 décembre 2002New York, Moeller Fine Art, Piero Dorazio, 16 septembre – 12 novembre 2010New York, Moeller Fine Art, Zero in Vibration - Vibration in Zero, 12 octobre 2014 – 8 janvier 2015This lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU. TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 20

OLIVIER DEBRE (1920-1999)Coulée diagonale jaune rose 1986 signé, titré et daté 86 au revers huile sur toile signed, titled and dated 86 on the reverse oil on canvas 100 x 100 cm. 39 3/8 x 39 3/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès des Archives Olivier Debré, Tours ; un certificat des Archives Olivier Debré sera remis à l'acquéreur. Provenance Collection particulière, FranceVente : Cornette de Saint Cyr, Paris, Art Contemporain, 27 juin 2011, lot 46Acquis lors de cette vente par le propriétaire actuelComme la terre soupire lentement avant d'entrer dans l'ombre, les toiles d'Olivier Debré offrent quelque chose qui donne à l'homme la mesure de son identité. De ses vues, empreintes du monde sensible (« l'espace est le lieu et la révélation à la fois », dit le peintre), l'artiste prélève une forme qui génère sa propre forme. L'évanouissement des contours, qu'il appelle de ses vÅ“ux, permet en une simple toile la passation imperceptible du mouvement à l'espace, de la couleur à la lumière, du mouvement au temps. Chacune de ses Å“uvres est un tout, dont l'éternel présent est fait de chair.Son art, épris d'élan et de solitude, d'une structure picassienne s'est, au début des années 1940, paré. Bouleversé par le tableau Guernica, qu'il découvre en juin 1937 au pavillon de l'Espagne lors de l'Exposition universelle à Paris, le jeune artiste décide de rencontrer le maître, qui l'invite régulièrement dans son atelier des Grands-Augustins pendant l'hiver 1942-1943. C'est à cette époque que Georges Aubry, dont la galerie est située non loin de là, décide de l'exposer. Ses premières toiles abstraites sont autant de parcelles où l'artiste, au couteau ou à la brosse, travaille l'espace et son vide. Le plan devient une étendue.Sa première exposition personnelle, à la galerie Bing, attire l'attention du grand critique Charles Estienne qui l'invite au salon d'Automne, en 1952 aux côtés de Zao Wou-Ki, Degottex, Poliakoff et Manessier. Matiéristes, aux couleurs sourdes, ses toiles vernaculaires invitent l'esprit à un raisonnement à rebours : l'intérieur ne peut s'atteindre que par l'extérieur, parce que ses peintures sont un dévoilement fait d'accords silencieux.La Perspective Gallery, à New York, puis la célèbre Knoedler Gallery, lui assurent une reconnaissance internationale. En 1959, après un voyage en Espagne, il expose à la Phillips Gallery de Washington où le peintre rencontre Mark Rothko et Franz Kline. Les années 1960, qui débutent avec une double-exposition Paris/New York à la galerie Knoedler, seront celles de la consécration. L'artiste, dans ses Å“uvres ferventes, recueille avec patience le surgissement ultime. Si le peintre s'incarne dans le geste, il est un sujet où se confondent les battements de son sang et la possession tumultueuse de l'onde tourangelle. L'incessante éclosion de la Loire, dans ses tableaux des années 1980, est devenue si iconique de son Å’uvre qu'il nous est aujourd'hui difficile d'observer le fleuve royal sans y déceler l'onctuosité héraclitéenne de ces toiles où se devine la lassitude rougissante d'un jour qui s'éteint ou la virginale clarté indécise d'une aube naissante. Dans ses toiles fluides et légères, Olivier Debré convoque la complicité du ciel en créant sur le motif. Les gouttelettes de pluie et les taches ajoutent un éclat capiteux à sa matière ductile, hic et nunc. En recueillant l'épanchement ou le frémissement de la couleur qui s'évade (l'artiste penche la toile, une fois celle-ci achevée), Olivier Debré a fait de ces ourlets de matière sa signature. Ces sédiments sont autant de fragments.Faisant siens les mots de Bachelard : « la rêverie dynamique dans l'intimité matérielle », ce peintre combat le réalisme pour faire du réel sa véritable quête ; les embruns, sous son pinceau, se ressentent, comme une chaleur cuivrée émane de sa Coulée diagonale jaune rose créée en 1986. Révélant l'orgueil naturel de la beauté du monde, Olivier Debré extrait de notre vue ce qu'il y a de plus beau : le regard.As the earth exhales gently before slipping into the shadows, Olivier Debré's paintings offer the means to the measure of one's identity. From his views, captured within the perceptible world—space is at once a place and a revelation, says the painter—, the artist retrieves a shape that in turn generates another shape. When contours become precarious, a moment he so looks forward to, then within a single canvas is held the imperceptible passage from movement to space, from colour to light, from movement to time. Each of his works is an entity, the eternal present of which is made tangible.His art, suffused with élan and solitude, in the early 1940s, adopted a Picasso-like structure. Moved by the painting Guernica, which he discovered in June 1937 in the Spanish pavilion at the Universal Exhibition in Paris, the young artist decided to meet the master who, during the winter of 1942-1943, invited him regularly to his studio at the Grands-Augustins. It was at this time that Georges Aubry, whose gallery was located nearby, decided to exhibit his work. His first abstract canvases were composed of a number of colour fields where the artist, using a knife or a brush, worked on space and its emptiness. The plane became an expanse.His first solo exhibition, at the Bing Gallery, attracted the attention of the great critic Charles Estienne, who invited him to the Salon d'Automne in 1952, alongside Zao Wou-Ki, Degottex, Poliakoff and Manessier. His vernacular canvases, with thick impasto and muted colours, invite us to reverse our thought process: since his paintings are an unveiling of silent agreements, one must, from the exterior seek out the interior. The Perspective Gallery in New York, followed by the famous Knoedler Gallery, afforded him international recognition. In 1959, after a trip to Spain, he exhibited at the Phillips Gallery in Washington, where he met Mark Rothko and Franz Kline. The 60s, which began with a double exhibition in Paris and New York at the Knoedler Gallery, were the years of his consecration. The artist, in his fervent works, patiently awaits the ultimate emergence. Though the painter is embodied in each gesture, he is a subject in which are merged the pulse of his blood flow and the rapture caused by the tumultuous waters of Touraine. The shimmering appearances of the Loire, in his paintings of the 1980s, have become so iconic of his work that it is now difficult to look at that Royal River without detecting Heraclitus's Flux in the unctuousness of his canvases; the blushing weariness of a fading day or the virginal, hesitant clarity of a new dawn. In his delicate, fluid canvases, Olivier Debré summons the complicity of the sky by creating on the motif. Raindrops and traces add a heady sheen to his ductile matter, here and now. By collecting the overflow or effervescence of the runaway colour (the artist tilts the canvas once it is finished), Olivier Debré has made such seams of matter his signature. Sediments which are as many fragments.Endorsing Bachelard's words he says: 'a dynamic reverie within the intimacy of matter', his true quest: by refusing realism to achieve what is real; the sea spray under his brush can be felt, just as a copper-coloured warmth emanates from his Coulée diagonale jaune rose created in 1986. Revealing the world's natural pride of beauty, Olivier Debré extracts from our sight that which is most beautiful: the gaze.This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 36

MIMMO ROTELLA (1918-2006)Con l'angolo 1959 signé ; signé, titré et daté 1959 au revers décollage sur toile signed ; signed, titled and dated 1959 on the reverse decollage on canvas 43 x 38 cm. 16 15/16 x 14 15/16 in.Footnotes:Provenance Collection Carlo Rizz, ItalieJZ Art Trading, MilanCollection particulière, ItalieCollection particulière, SuisseExpositionsLecco, Villa Manzoni, Città di Lecco per l'arte, avril - mai 1991Ascona, Museo comunale d'arte moderna, Nouveaux Réalistes, gli anni classici 1960-70, 3 mai - 3 septembre 2017, p. 37, illustré en couleurs Bibliographie Germano Celant, Mimmo Rotella: Catalogo ragionato, 1944-1961, V.I, Tome II, Milan 2016, p. 647, n°1959 015, illustré en couleursThis lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU.TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 9

PIERO DORAZIO (1927-2005)Sans titre 1957 signé et daté 57gouache et mine de plomb sur papier signed and dated 57gouache and graphite on paper 63 x 48 cm. 24 13/16 x 18 7/8 in.Footnotes:Cette Å“uvre est enregistrée auprès de l'Archivio Piero Dorazio, Milan ; un certificat de l'Archivio Piero Dorazio sera remis à l'acquéreur. Provenance Howard Wise Gallery, New YorkBarbara Wise, New York (par descendance)Moeller Fine Art, New York (acquis auprès de celle-ci circa 1992)Collection particulière, New YorkExpositions New York, Achim Moeller Fine Art, Piero Dorazio: Watercolors and Drawings, 3 -22 décembre 2002 New York, Moeller Fine Art, Piero Dorazio, 16 septembre - 12 novembre 2010Artiste italien incontournable, Piero Dorazio est une figure emblématique de l'abstraction italienne. Cosignataire du « Manifesto Forma 1 » (le peintre appartient au groupe éponyme), en 1947, l'artiste emporte cette année-là une bourse d'étude pour les Beaux-Arts de Paris où il rencontre et côtoie des créateurs visionnaires tels que Jean Arp, Sonia Delaunay, Gino Severini, Le Corbusier, Georges Vantongerloo parmi tant d'autres. En 1953, Piero Dorazio voyage pour la première fois aux Etats-Unis, où il rencontre le critique Clement Greenberg, le 'deus ex machina' de l'expressionisme abstrait, ainsi que les artistes Franz Kline, Robert Motherwell et Mark Rothko. L'artiste italien expose ses Å“uvres dans les prestigieux écrins de New York que sont la Wittenborn One-Wall Gallery et la Rose Fried Gallery. Entre 1960 et 1969, il devient professeur à l'University of Pennsylvania, véritable temple de l'enseignement des Beaux-Arts à cette époque aux Etats-Unis. Les cinq Å“uvres que nous avons l'honneur de présenter proviennent d'une importante collection privée américaine, dont le goût éclairé de l'amateur est devenu une référence incontournable. Celles-ci ont été réalisées pendant la période la plus féconde et la plus recherchée de l'artiste, de la fin des années 1950 au début des années 1960. Les Å“uvres de 1959, 1960 et 1962 font partie de la série très convoitée des 'Reticoli', dans laquelle Piero Dorazio peint ses trames majestueuses (reticoli). Il s'agit de ses compositions abstraites emblématiques comprenant des bandes de couleurs obliques, plus au moins épaisses et plus ou moins denses, exécutées à l'aquarelle, au pastel ou bien à l'encre. Ces Å“uvres, acquises auprès des descendants d'Howard Wise, le mythique marchand et mécène américain, n'ont jamais été offertes aux enchères. La composition de 1960 a été créée l'année où Dorazio fut honoré par une salle qui lui est entièrement consacrée à la Biennale de Venise. Cet évènement marquera sa reconnaissance muséale et commerciale, qui ne sera jamais démentie jusqu'à sa disparition en 2005.Piero Dorazio is a leading Italian artist and an emblematic figure of Italian abstraction. A co-signatory of the 'Manifesto Forma 1' (the painter belonged to the eponymous group) in 1947, that year he won a scholarship to study at the Beaux-Arts in Paris, where he met and befriended visionary artists such as Jean Arp, Sonia Delaunay, Gino Severini, Le Corbusier and Georges Vantongerloo, to name but a few. In 1953, Piero Dorazio travelled to the United States for the first time, where he met the critic Clement Greenberg, the 'deus ex machina' of abstract expressionism, as well as the artists Franz Kline, Robert Motherwell and Mark Rothko. The Italian artist exhibited his work in the prestigious New York venues of the Wittenborn One-Wall Gallery and the Rose Fried Gallery. Between 1960 and 1969, he became a professor at the University of Pennsylvania, a veritable temple for the teaching of Fine Arts at the time in the United States. The five works we have the honour of presenting come from a prestigious American collector, whose enlightened taste has become a reference in the world of art. They were produced during the artist's most prolific and sought-after period, from the late 1950s to the early 1960s. The works from 1959, 1960 and 1962 are part of the highly coveted 'Reticoli' series, in which Piero Dorazio paints his majestic wefts (reticoli). These are his emblematic abstract compositions featuring oblique bands of colour, varying in thickness and density, executed in watercolour, pastel or ink. These works, acquired from the descendants of Howard Wise, the legendary American art dealer and patron, have never before been offered at auction. The 1960 composition was created in the same year that Dorazio was honoured with a room entirely dedicated to him at the Venice Biennale. This event marked his recognition in museums and on the market, which would continue until his death in 2005.This lot is subject to the following lot symbols: * AR* VAT on imported items at a reduced rate of 5.5% on the hammer price and the prevailing rate on buyer's premium if the item remains in EU. TVA sur les objets importés à un taux réduit de 5.5% sur le prix d'adjudication et un taux en vigueur sur la prime d'achat dans le cas où l'objet reste dans l'Union Européenne.AR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 23

HEINZ MACK (N. 1931)Dynamic structure 1959-1960 signé et daté 59/60 au revers huile et résine synthétique sur toile signed and dated 59/60 on the reverse oil and synthetic resin on canvas35 x 46.5 cm. 13 3/4 x 18 5/16 in.Footnotes:Nous remercions les archives Heinz Mack des informations qu'ils nous ont aimablement communiquées sur cette Å“uvre ; un certificat pourra être obtenu, à la charge de l'acquéreur. Provenance Galleria Cadario, Milan Collection particulière, Italie (acquis auprès de celle-ci)Puis par descendance au propriétaire actuel11 avril 1957 : la première « exposition d'un soir » voit le jour ; devenant par là-même l'acte fondateur du groupe ZERO. Véritable renouveau artistique et spirituel engagé dans une redéfinition de l'art, sur le terreau de cendres laissé par la guerre, ce groupe n'envisage la reconstruction intellectuelle que conduite par un idéal : transcender les frontières du visible pour révéler l'infini.Otto Piene et Heinz Mack, théoriciens et fondateurs de ce groupe, jouent sur la perception de l'espace, en invitant le spectateur à s'immerger dans leurs créations. Leur nouveau paradigme esthétique repose sur la lumière et sa dynamique. « La lumière est mon pinceau et le ciel ma toile », dira Otto Piene.Un an plus tard, en 1958, la revue éponyme verra le jour, corroborant l'engagement fort de ces deux artistes, auxquels se joindra Gunther Uecker en 1961, celui de la primauté de l'esprit sur la main.La galerie Alfred Schmela de Düsseldorf, antre véritable de ce groupe, sera le lieu d'orchestration de différentes expositions, auxquelles participera Yves Klein, notamment en avril 1958. Père spirituel, il est, avec Fontana, le référent majeur de ZERO. Ces artistes ont en partage avec le groupe NUL, le Gruppo Nucleare et Gutaï, de rendre tangible l'intangible, car « dans chaque ombre, réside une promesse de lumière. » (Heinz Mack).Les deux oeuvres que nous présentons, qui datent du début des années 1960, furent toutes les deux acquises auprès de la galleria Cadario (Milan). Jamais présentées sur le marché depuis, elles sont toujours restées dans la famille du collectionneur jusqu'à ce jour.11 April 1957, a first 'pop-up exhibition' took place; it would lead to the founding of the ZERO Group. A radical artistic and spiritual movement committed to reinventing art from the ashes and rubble left by the war. The only authentic intellectual reconstruction the group could envisage had to reflect a concept: escaping the boundaries of the visible in order to reveal the infinite.Otto Piene and Heinz Mack, the theoreticians and founders of the group, toy with the perception of space, thus inviting the viewer to immerse themselves into their creations. Their new aesthetic paradigm is driven by light and its dynamics. 'Light is my brush and the sky my canvas', said Otto Piene.A year later, in 1958, the eponymous magazine was launched, confirming the two artists' strong commitment—joined in 1961 by Gunther Uecker—to the primacy of the mind over the hand.The Alfred Schmela Gallery in Düsseldorf—actually the group's haunt—was the venue for various exhibitions in which notably Yves Klein took part, in April 1958. He was, along with Fontana, a spiritual father, ZERO's major point of reference. These artists shared with the NUL Group, Gruppo Nucleare and Gutaï the desire to make the intangible tangible, because 'within every shadow lies a promise of light' (Heinz Mack). These two works presented here for sale, dating from the early 1960s, were both acquired from Galleria Cadario (Milan). Never shown on the market since, they have remained in the collector's family to this day.This lot is subject to the following lot symbols: ARAR Goods subject to Artists Resale Right Additional Premium.For further information on this lot please visit Bonhams.com

Lot 2500

Art Nouveau style modern silver dish, of circular form with domed centre and three pierced sections each decorated with a stylised flower, with a hammered finish throughout, hallmarked Peter Cropper, London 1996, D25cmCondition Report: Approx 21.35 ozt (664.6 grams)General wear commensurate with age and use, in the form of surface scratches, nicks and small knocks. Handmade item with areas of production flaws and some small areas of deeper scratching.

Lot 2578

Two Art Deco silver cigarette cases, to include a rectangular example, decorated with geometric engine turned decoration, with London import marks 1928, and a similar 1930s example with engine turned decoration and engraved cartouche, hallmarked John Rose, Birmingham 1930, tallest H8.2cmCondition Report: Approx 6.26 ozt (194.6 grams)General wear commensurate with age and use, in the form of surface scratches, nicks, indentations and small knocks. Hallmarks with small amount of wear.

Lot 2501

Early 20th century twin handled pedestal dish, of hexagonal form, with Art Nouveau inspired foliate mounted handles, upon a domed hexagonal foot, hallmarked Walker & Hall, Sheffield 1919, including handles H16.5cmCondition Report: Approx 20.82 ozt (647.7 grams)General wear commensurate with age and use, in the form of surface scratches, nicks and small knocks. Deeper scratch to the interior of the bowl. Couple of larger indentations to the foot and solder repair to base. Slightly unsteady on foot.

Lot 233

TOLMER A.  Mise on Page, The Theory and Practice of Lay-Out. Magnificent stylish plates & other illus., some in collage overlay. English text with summary in French. Quarto. Orig. black & yellow brds. (damage to upper edge of backstrip). The Studio, London, 1931. A "manifesto" for modern book layout by Alfred Tolmer, a specialist in graphic design and colour printing who strongly influenced the Art Deco movement of the 1920s and 1930s.

Lot 29

GRESHAM (Pubs).  Science In Modern Life & Modern Baker, Confectioner & Caterer. 2 six vol. sets. In Art Nouveau bindings.

Lot 133

FOX-DAVIES A. C.  The Book of Public Arms, A Cyclopedia. 130 litho plates. Quarto. Late cloth bdg. & bookplate. Edinburgh, 1894; also Burlington Fine Arts Club, British Heraldic Art to the End of the Tudor Period, 1916 & 1 other, America Heraldica, 1965.  (3).

Lot 77

YRIARTE CHARLES.  Venis, Histoire, Art, Industrie, La Ville, La Vie. Eng. frontis, title & many good eng plates & illus. Large quarto. Half green morocco, gilt back, t.e.g., a nice copy. Paris, J. Rothschild, 1878; also Mullié, Fastes de la France, 1848.  (2).

Lot 119A

1960 Hercules Corvette mopedBeing sold without reserveRegistration number 326 BNXOwned since 2005 after collecting it from BirminghamThe Hercules Corvette was made by the Birmingham Cycle CompanyIt was only produced between 1960 and 1961 and very few survivedIt comes with a tax disc from 1965, the owner is not sure it was on the road since thenThe bike appears to be pretty much in unrestored original condition, however the owner has fitted a better condition rear mudguardWhen the owner bought the bike it was running well with the lights, horn and kill button all workingAt the time of purchasing in 2005 it appeared only 10 were known to surviveThe Hercules Corvette is a very attractive rare machine which unfortunately due to its high price never took offThe owner has not had the time to restore itOver the years the owner have travelled far and wide sourcing extra parts. The Hercules Corvette had a lavalette engine and was based on an autovap machineExtremely rare***Please note: Lot 17 contains spares believed to be for a Hercules Corvette, which may be of interest***With V5The rubber lycette style saddle will need recoveringThere is no reason with a bit of fettling it should not run againThe original side panels are included with the bike, but a bit of an art putting then on so the owner has kept them offThrough help from the NACC Buzzing club the bike was dated and registered in 2006 keeping its original number 326 BNXThe V5 does not state whether this is non transferableOwner was given a printed copy of a couple of articles linked to the NACCThe end comment about this machine was "Now if you've actually decided you want one of these machine forget it! Hercules Corvettes were made out of unobtanium, it's like metal but you just can't get the stuff!"  All lots in this sale are sold as is and bidders must satisfy themselves as to the provenance, condition, age, completeness and originality prior to bidding. Please read our terms and conditionsThis lot must be collected by 12.30pm on Friday 8th June. If the buyer has not collected by this time it will automatically be removed and placed into storage, incurring a removal charge of £60 + VAT. Combinations will be charged at £100 + VAT. Storage will then be charged at £10 + VAT per day or part thereof. If collecting from storage, please provide 24 hours notice

Lot 2146

Silver Art Deco style cubic zirconia openwork flower link bracelet, stamped 925 Condition Report:Length = 18.5cm, good condition

Lot 317

*RON BAKER (20th century) 'Perfect View, Bath'signed lower right, watercolour, 33.5cm x 48.5cmExhibited: Royal Bath & West & Southern Counties Society Art Exhibition.

Lot 92

*MOLLIE FLETCHER (20th century) 'Storm over Ladram Bay'Sheep in a landscape, signed lower left, oil on board, 29cm x 44cm Exhibited: Royal Bath & West & Southern Counties Society Art Exhibition.

Lot 410

MANNER OF THE OMEGA WORKSHOP: AN EMBROIDERED WOOLWORK PANEL DEPICTING A BOWL OF FRUITcirca 1910, 38cm x 51cm, in a period frameProvenance: Paul Reeves, Cirencester, GloucestershireHis auction, 'Textiles as Art: From the Collection of Paul Reeves', Lyon & Turnbull, 23rd February 2017, lot 91Framed dimensions: 54cm x 67.5cm

Lot 237

AN EELES STUDIO ART POTTERY TABLE LAMP20th century, Shepherd's Well Pottery, of baluster form with glazed blue flowers and foliage, with impressed mark to the base, 36cm high

Lot 321

MANNER OF ANTHONY STERN (20TH CENTURY): A WHITE OPAQUE ART GLASS SLEEVE VASEwith pink and grey swirls or smoke effect, unsigned, 29.5cm high

Lot 174

Borrowdale copper tray, Trench Art vases and lidded containers dated 1941 and 1943, two pewter tankards and Oriental brass decorated box

Lot 1

Uranium Jadeite Art Deco glass table centre with matching bowl, 30 cm high

Lot 55

Three boxes of crosswords, craft books, easel, dominoes, card games, art equipment etc

Lot 280

Box of glassware, oversized goblets, Art Glass vases, coloured shot glasses, ruby red etched glassware etc

Lot 107

Large art deco mantle clock

Lot 36

A small quantity of Art Deco jewellery to include paste studded celluloid bangle, jabot pin, paste buckle, 925 silver and emerald paste stick pin, etc

Lot 375

A mixed lot of ceramics to include Shorter & Sons twin handled vase; Staffordshire flatback; Art Deco style cocktail shaker etc

Lot 201

Adam Jablonski (b.1936), an art glass vase, signed to base, 25cmH

Lot 1

An Art Deco faceted citrine drop pendant with articulated bale, the drop 4cmL; together with a white metal mounted lapis lazuli pendant, 3.6cmL (2)

Lot 761

An Indo-Portuguese carved cabinet with Art Novueau tiled frieze over a glazed cupboard door, two doors below, on stylised elephant feet, approx. 118x43x171cmH

Lot 34

A substantial European 1920s Art Deco silver tank ring set with a central synthetic ruby and paste, size 10, rubbed marks to shank, 10.4g

Lot 79

Folk art token interest: A mid 18th century George II copper half penny coin, the reverse engraved with folk art depicting a hand holding scales, flanked by bushels of wheat and anchors, possibly Masonic, 3cmD

Lot 557

Interior design interest: A pair of French Art Deco maccasar ebony square bedside cabinets, each with an offset box niche superstructure, over a drawer and a door, 38cm wide, 35cm deep, 76cm high overall

Lot 29

A Czech Art Deco foiled peacock glass bead necklace, the largest bead 1.7cm, 42cmL

Lot 346

ART and ARCHITECTURE BOOKS. A group to include DUNCAN, Edward, 'Marine Painting', Blackie, and other large volumes.

Lot 37

An Art Deco Neiger Brothers Egyptian Revival Peking glass bead necklace, the pendant 4.5x4cm

Lot 134

A Royal Doulton Art Deco figurine, 'Lido Lady', designed by Leslie Harradine, model no. HN1220, marked to base, 17.5cmH

Lot 479

Le Parfum advertising poster featuring an art deco style lady, Razzia & R.A.F Productions 1984, framed, 99x68cm

Lot 556

A French Art Deco maccasar ebony dressing table, triple plate mirrors, three plain frieze drawers, flanked by the stepped pedestal ends with a drawer over a door enclosing three other drawers, the insides of the pedestals with rectangular niches, foot cushion missing, on plinth base, 160cm wide, 53cm deep, 173cm high

Lot 558

A French Art Deco maccasar ebony pedestal chest, stepped top, over a pair of cupboard doors and an arrangement of eleven graduated short and long drawers, stepped sides, on plinth base, 80cm wide, 50cm deep, 146cm high

Lot 800

Interior design interest: a wrought metal and frosted glass Art Deco style geometric hanging lantern, 54cmH overall. 49cmW

Lot 104

A smart pair of silver Art Deco teaspoons, hallmarked for Birmingham, Docker & Burn, 1925, gross weight 15.9g

Lot 499

Georges Braque (1882-1963), Deux oiseaux, Museum of Modern Art Ceret exhibition poster, 1983, 60x89cm

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