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ARR. John Bellany CBE RA HRSA LLD (Lon) (Scottish 1942-2013) Oil on canvas, signed top left Milne’s Bar, Bellany Moffat Paintings 1965 (top right) ‘Interior scene including Alexander Moffat, Alan Bold, John Bellany (self portrait), John Tonge, Betty Smith, Bob Watt and Picasso’ 152cm x 172cm Six or seven years ago Alexander Moffat and Allan Riach were working on the book ‘Arts of Resistance’. They asked John Bellany for his permission to reproduce his little etching of Milne’s Bar, Hanover Street, Edinburgh. One week later John Bellany phoned and told them to forget the etching, he had just done a painting for them! This is the painting ‘Milnes Bar’ When we asked Alexander Moffat (featured in the painting) to comment on the painting he told us. ‘This version certainly bathes Milne’s Bar in wonderfully warm Italianate colours, John Tonge (Author of the Art of Scotland, 1938) in the background with his walking stick, Bob Watt was the manager of the Bar, a rather staid Presbyterian figure, who kept everyone in order… his word was law. A slim Alan Bold features centre stage and Betty Smith was my girlfriend in those far off days. The artist himself in his best corduroy suit seems to be keeping a low profile which was never the case. Picasso was our hero… he had to be there with us. We often had imaginary conversations with him’Provenance: Purchased directly from the artist by the present owner
A SILVER DENARIUS OF AELIUS, Rome, ca. 137 AD, 3.352g, 6h. RIC 436. Old cabinet tone. Bold portrait, perfectly struck and centred in high relief. Virtually as struck and almost Fdc. Acquired privately from Tradart; former Earl Alessandro Magnaguti (1887-1966) collection, Santamaria 1950 lot 1109; Robert Ball 1932 (6) lot 1424 The trend for wearing Greek-style beards established by Hadrian had clearly caught on during his reign. Aelius followed suit, as did most subsequent Roman emperors until Constantine the Great, 150 years later. Beards symbolized philosophy and the Hellenic culture which became `de rigueur` among the Roman aristocracy in the second century AD, the period known as the `Second Sophistic`.
Hector BERLIOZ. Les Troyens. Poëme lyrique en 2 parties. Partition de piano et chant arrangée par l’Auteur… Deuxième partie… Les Troyens à Carthage. Opéra en cinq actes avec un prologue. Paroles et musique de Hector Berlioz… (Paris, Choudens, [1863]). In-4 de [3 ff]-296 p.-[1 f.], reliure de l’époque demi-chagrin noir (charnières frottées, rousseurs int. et mouillure pâle marginale). Première édition en premier tirage [Hopkinson 65 B], gravée (cotage A. C. 988). [Une édition privée de la version originale des Troyens avait été imprimée en 1862 ; la seconde version divise l’opéra en deux parties, et est publiée en novembre 1863 au moment de la création des Troyens à Carthage.] Sur la page du titre général, ornée d’une composition décorative d’A. Barbizet, envoi autographe de l’éditeur Choudens : « À l’ami Ketterer souvenir de l’éditeur », avec son paraphe et le signe maçonnique. Il s’agit d’Eugène Ketterer (1831-1870), pianiste et compositeur, qui a publié en 1864 chez Choudens une Fantaisie brillante sur Les Troyens à Carthage. Suit la page de titre de la 2e partie, Les Troyens à Carthage, ornée d’une vignette d’A. Barbizet représentant la flotte des Troyens (elle ne porte pas la mention « Édition conforme à la représentation ») ; puis le catalogue des morceaux, précédé de la distribution de la création au Théâtre Lyrique impérial (4 novembre 1863). À la fin, feuillet d’Avis, signé H.B. Sur la page de garde, signature d’E. G. de Refuge ; sur le contreplat, ex-libris aux armes des Gourio de Refuge.
Henry de montherlant. Manuscrit autographe, Fils de Personne, [1943] ; titre sur f. cartonné et 87 pages in-4 (lég. mouillures à qqs ff.). Manuscrit complet de ce drame en 4 actes, créé le 18 décembre 1943 au Théâtre Saint-Georges, dans une mise en scène de Pierre Dux, avec Henri Rollan dans le rôle de Georges Carrion, Michel François dans celui de Gilles Sandoval (Gillou), et Suzanne Dantès en Marie Sandoval. « La scène se passe à Cannes, durant l’hiver 1940-1941. Georges Carrion, un avocat, a retrouvé par hasard un fils qu’il a eu jadis mais n’a pas reconnu, et la mère de cet enfant. Carrion s’est enthousiasmé pour ce fils retrouvé, Gillou. Mais entre le père et le fils, des heurts se produisent bientôt. Gillou n’est pas de bonne qualité. […]Gillou ne “suit” pas. C’est un médiocre. […] La mère argumente, mais elle n’est guère propre à ce rôle de conciliatrice. Elle veut partir pour le Havre, afin d’y rejoindre un certain Roger. Carrion devine cette raison qu’on lui a cachée. Il demande à son fils de rester avec lui. Mais Gillou ne répond pas. Désormais, il est trop tard. Gillou sera sacrifié. […] Fils de la femme ? Non, fils de personne » (Henri Perruchot). Pierre Sipriot a consacré un intéressant chapitre de sa biographie de Montherlant à Fils de personne. « À l’origine de Fils de personne, il y a un roman de deux cents pages que Montherlant a voulu publier en 1942. Mais ce Père et fils est le journal de sa vie difficile avec la famille N. à Nice en 1940 et 1941. C’est un terrible aveu qui risque d’être une tache sur sa vie, pis, une humiliation. Montherlant ne veut pas être confondu avec ce père trop sensible et qui se laisse aller à des élans d’amour pour un enfant. Fils de personne tient à cœur à Montherlant. C’est son histoire, mais il l’a transformée pour n’être pas reconnu. […] Montherlant tient à cette pièce plus qu’à toutes les autres, car il y fait son propre procès, mais c’est moins lui que Montherlant incrimine que les mères en proie à la sophistication uniprix et qui n’aiment que les enfants qui restent près d’elles » (Pierre Sipriot, Montherlant sans masque). Le présent manuscrit de travail, à l’encre bleu noir, a été donné à la dactylographie (comme l’indiquent les notes en tête de chaque acte) ; il reste très lisible, malgré les nombreuses et importantes additions (à l’encre ou crayon, dans les marges ou les interlignes), les ratures et corrections, les passages biffés, et quelques béquets collés. Il présente de nombreuses variantes avec le texte publié. Il est ainsi découpé : Acte I, 19 pages. « Un studio dans la villa meublée occupée par Marie Sandoval. La fin d’octobre. Après-dîner. Lampes allumées ». Acte II, 19 pages, avec des pages 7 bis (7 v°), 9 bis, 10 bis (10 v°). « Un mois plus tard (fin novembre) ». Acte III, 24 pages. « Un mois plus tard (début de janvier) ». Acte IV, 19 pages, avec une page 2 bis (2 v°). « Trois semaines plus tard (fin janvier) ». Une quinzaine de pages sont écrites au verso du manuscrit de premier jet, réutilisé ; d’autres au dos de lettres de mars 1943 adressées à Montherlant, notamment de revues ou journaux : R. Cardinne-Petit (Panorama), Maurice Laporte (Actu), Aujourd’hui, La Page, Yves Gandon (26 février), éditions Pierre Tisné, Société des Gens de lettres ; d’autre enfin au dos de feuillets dactylographiés. On relève aussi sur les versos quelques petites notes de travail ou esquisses. Enfin, un feuillet recto-verso porte le titre primitif, qui deviendra le sous-titre : Plus que le Sang, drame en 4 actes ; ce sont deux pages de notes : « Observations », sur le minutage des actes (soit, avec un entracte, 1 h 45) : « Il faut donc un lever de rideau, qui sera sans doute Pasiphaé »… ; et « Questions » témoignant de son souci de clarté, sur la situation irrégulière du ménage, l’enfant non reconnu, le caractère du fils finalement jugé indigne par le père. « Ne faut-il pas renforcer les traits de “mauvaise qualité” de Gillou, tout le long de la pièce ? Le public (si peu exigeant sur cet article) n’y verra-t-il dans l’état actuel que des gosseries sans importance, qui rendent odieux et quasiment incompréhensible la décision finale de Georges (laquelle doit être rigoureuse, mais non odieuse ; et compréhensible) ? »… Etc.
Jean-Paul SARTRE (1905-1980). Manuscrit autographe pour le film Huis-clos, [vers 1953-1954] ; 71 pages in-4, dont une dizaine dactylographiées avec corrections (quelques fentes ou effrangeures réparées), plus 2 pages in-8. Important manuscrit de travail inédit pour l’adaptation cinématographique de sa fameuse pièce Huis clos, créée au théâtre du Vieux-Colombier en mai 1944. Ce manuscrit a vraisemblablement servi à la conception du film réalisé en 1954 par Jacqueline Audry (1908-1977), dans une adaptation et avec des dialogues additionnels de son mari Pierre Laroche (1902-1962), avec, dans les principaux rôles, Arletty (Inès), Gaby Sylvia (Estelle, reprenant le rôle qu’elle avait créé en 1944), Frank Villard (Garcin), et Yves Deniaud (le Garçon), mais aussi, dans des rôles épisodiques, Nicole Courcel, Jean Debucourt, Jacques Duby, Paul Frankeur, Danièle Delorme, Giani Esposito, etc. Le film, avec une musique de Joseph Kosma, est sorti sur les écrans parisiens en décembre 1954. Un article de Catherine Valogne, avec une interview de Jacqueline Audry, indique : « S’il n’a pas aidé au travail de réalisation, Sartre l’a contrôlé et s’est montré satisfait du scénario. Lorsque Jacqueline Audry était venue lui parler de Huis clos, il voulait récrire son œuvre, la transformer complètement, mais elle a tenu bon » (Les Lettres françaises, 16 septembre 1954). « Le film suit la pièce de très près. Une séquence d’exposition, montrant l’arrivée dans le hall d’un palace kafkéen d’une fournée de “damnés”, a été ajoutée et les adaptateurs ont eu l’idée, au premier abord ingénieuse, de remplacer par une sorte d’écran la fenêtre de la chambre d’hôtel où sont enfermés les trois personnages qui, tour à tour, peuvent ainsi voir les scènes de leur vie passée et observer leurs proches tant que ceux-ci ne les ont pas oubliés. À la fin, la fenêtre se révèle murée » (Michel Contat et Michel Rybalka, Les Écrits de Sartre, p. 491). « Cette adaptation, qui semble avoir eu peu de succès, présente de réelles qualités. L’esprit satirique du texte est préservé : en enfer arrivent un prêtre, un souteneur, un général, un principal de collège… La chambre des damnés est pourvue d’une espèce de fenêtre-écran, où ils voient les scènes de leur vie passée, et qui, lorsque les vivants ont oublié les morts, devient un mur. Le groupe des amis de Garcin organise une sorte de procès posthume, et Gomez demande l’unanimité (qu’il obtient) dans la condamnation. Par ailleurs, dans le film, Florence n’est pas morte : elle a manqué son suicide, et son mari (qui lui aussi vit toujours) accepte son retour au foyer » (Jean-François Louette, in Jean-Paul Sartre, Théâtre complet, Bibl. de la Pléiade). Le présent manuscrit de travail montre que Sartre a rédigé lui-même une grande partie du scénario. Il se présente sous forme de script, en deux colonnes, avec les dialogues dans la colonne de droite, et à gauche les didascalies, les mouvements et cadrages de la caméra, le jeu des acteurs, etc. La première partie (jusqu’à la page 73 incluse) est écrite au dos de feuillets dactylographiés d’un script de film sur la vie de François d’Assise. Le début est très fragmentaire, mais la suite est quasiment complète. Les pages dactylographiées insérées dans le manuscrit, généralement avec corrections, sont des fragments du script, avec les séquences numérotées. Pages 8 et 8 bis, scène entre le général et Estelle, puis Estelle s’adressant à l’employé de la réception. Page 11, trois répliques pour une scène (coupée dans le film) entre Inès et un « gosse » qui brûlait des papillons. Estelle assiste à son enterrement en le commentant (p. 33-35 avec corrections, p. 34 d’une autre main), puis Inès voit Florence dans sa chambre et l’interpelle : « Tu n’es donc pas morte ? Tu t’es ratée ? C’est partie remise. Tu en seras quitte pour recommencer »… (p. 35-36), puis les femmes amènent Garcin devant la fenêtre (p. 37). Garcin voit sa femme (37 bis -ter dactyl. [séquence 114]). Scène entre Garcin, Inès et Estelle (38 par Sartre, et 39-40 dactyl. [séq. 123-131]). Estelle et son mari, leur première rencontre et leur vie commune [scène coupée] (41-42 dactyl., 43-45). Retour au salon, scène entre Estelle, Inès et Garcin ; Estelle se met du rouge à lèvres (46-54, dont 47-48 dactyl. [49 manque, séquences 145-148]). Procès de Garcin, Garcin et sa femme (55-60, et 61-62 dactyl. [séq. 149-154]). Inès raconte son histoire avec Florence, et la voit dans leur appartement ; le mari de Florence vient la chercher, rage d’Inès (63-67). Aveux d’Estelle (68-73 [71 manque]). Page 74 et la suite non paginées jusqu’à la fin (28 ff.). Estelle voit Olga emmener Pierre au dancing ; Olga raconte à Pierre l’infanticide d’Estelle… Inès tente de séduire Estelle, qui lui crache au visage. Estelle drague Garcin, jalousie d’Inès, violemment repoussée par Garcin. Inès voit Florence et son mari... Garcin voit la salle de rédaction de son journal, Gomez et ses amis journalistes le jugent comme un lâche et suppriment son nom de l’affiche. Estelle se serre contre Garcin. Garcin va vers le rideau : ils sont murés… Garcin veut s’enfuir, la porte s’ouvre ; Garcin revient et referme la porte. Estelle veut se faire embrasser par Garcin, ils s’enlacent ; vive réaction d’Inès, ainsi que d’une « foule indistincte »… Garcin : « Il ne fera donc jamais nuit ? […] Alors c’est ça, l’Enfer ? Je n’aurais jamais cru. Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril… Ah ! Quelle plaisanterie. Pas besoin de gril, l’enfer c’est les Autres »… Estelle frappe Inès avec le coupe-papier : Inès (se débattant et riant)Qu’est-ce que tu fais, tu es folle ? Tu sais bien que je suis morte.Elle prend le couteau des mains d’Estelleet s’en frappe avec rage.Morte ! Morte ! Morte ! Nous sommes ensemble pour toujours.Sur Estelle riant. EstellePour toujours ! Mon Dieu que c’est drôle ! Pour toujours.Garcin riant GarcinPour toujours.Sur les trois riant.Long silence. Garcin s’éponge le frontavec son mouchoir puis il va à elles. GarcinEh bien, continuons.Chacun reprend sa place sur le canapéet c’est fini. » Deux pages de notes autographes préparant des scènes du film. La première concerne l’enterrement d’Estelle : « Elle marche : des fleurs, j’en ai eu. Elle s’avance vers le noir. De profil et un peu en arrière, l’appareil marche avec elle. Cadrer sur le visage d’Estelle »… Etc. L’autre concerne Garcin : « Un paysage vu d’avion ou d’une colline. On prend un petit groupe de tombes et une tombre. Écriteau : Garcin. Enchaîné sur l’immeuble avec les grandes affiches : Le Phare, organe de la Fraternité Universelle »… Etc. On joint une L.A.S. de Sartre à Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, Vendredi (1 p. in-4, en-tête Les Temps modernes) : « Je suis tout à fait opposé à mettre la scène du rouge à lèvres avant. D’une manière générale vous pouvez changer les détails mais je ne signerai jamais un scenario qui ne suivrait pas rigoureusement l’ordre des scènes »… Plus 2 pages de critiques et remarques sur le scénario (par Pierre Laroche ?) ; et 2 photographies : Gaby Sylvia, Michel Vitold et Tania Balachova dans Huis clos en 1944 (studio Harcourt), et René-Jean Chauffard dans un film d’amateur.
[Ondine Valmore (1821-1853)]. Album amicorum de la poétesse, rassemblant 13 poèmes, hommages ou pensées autographes signés, [1838-1840] ; album oblong in-8 de 31 pp. chiffrées (le reste vierge), reliure de l’époque, plein veau aubergine, dos à nerfs orné, plats ornés d’un large encadrement de motifs à froid délimitant, au centre, un rectangle de filets et de motifs dorés, avec de petites incrustations de veau vert aux angles, tranches dorées, gardes de papier bleu moiré (rel. signée Pierret) (sous chemise et étui). Précieux album d’Ondine Valmore, alors âgée de 17 ans. Hyacinthe dite Ondine (ou Line) Valmore, fille de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, née à Lyon en 1821, écrivit elle aussi des poèmes et des contes, mais elle fut emportée par la tuberculose à 31 ans en 1853. Écrivains et artistes amis de sa mère ont inscrit dans cet album des hommages poétiques à la jeune fille. L’album s’ouvre sur Marceline Desbordes-Valmore, avec un poème intitulé à Line, signé « ta mère, Marceline Valmore » et daté « juin 1838 », de 8 vers : « Thérèse aussi, peureuse et prudente colombe Sur ce monde qui passe et qui tremble et qui tombe »… La cantatrice Caroline Branchu occupe deux pages avec un poème de 7 quatrains, Invocation, daté « 20 novembre 1838 », dédié « à sa chère et bien aimée Line » : « Divin verbe incarné mon âme vous adore »… La comédienne Mademoiselle Mars inscrit un charmant et affectueux hommage : « Chère petite, je n’enrichirai pas ton Album d’une pièce de vers de ma façon, le ciel m’a refusé l’esprit qu’il faut pour cela ; mais le sentiment qui vient du cœur se fait comprendre dans tous les langages »… Étienne Coignet (ami lyonnais de Marceline, devenu bibliothécaire à Saint-Chamond) envoie un poème de 8 quatrains, collé dans l’album, À Ondine Hyacinthe Valmore : « Es-tu l’onde mobile et transparente et pure »… Sainte-Beuve inscrit un Sonnet, imité d’Uhland : « Deux jeunes filles, là, sur la colline, au soir »… Suit un autre poème d’Étienne Coignet, de 6 sizains, À Hyacinthe Valmore : « Dans l’humble retraite / Que le sort me prête »… Le poète lyonnais Victor de Laprade compose un poème de 10 quintils, Au lac de Thoune : « Si je brise un jour mes chaînes, / Je veux m’enfuir près des eaux »… Suit l’imprimeur lyonnais Léon Boitel avec un poème de 14 vers, à Ondine Hyacinthe Valmore : « Oui, c’est fête en mon cœur comme à mes plus beaux jours »… Alphonse Karr inscrit un poème de 7 quintils, sans titre : « Autour du vieux clocher à la flèche pointue »… En 1840, c’est au tour de Louise Crombach, femme de lettres et protégée de Marceline, d’inscrire sur 4 pages un poème de 39 vers, À Ondine Valmore, réponse : « Chante encore ô ma gracieuse ! / Tu m’as tant fait de bien avec ta voix du cœur ! »… Plus inattendu, le piquant poème qu’Honoré de Balzac inscrit le 16 décembre 1840, intitulé Le souhait d’une jeune épouse : « Quand même ces cheveux dont, tant de fois, les tresses Ont senti de ses doigts les rêveuses caresses Seront devenus blancs, sous un pesant linceuil ; Que ma mémoire alors fasse encor son orgueil ! Que je vive en son cœur, et lui sois toujours chère ; à moins que……………………………………… » Amable Tastu recopie un fragment de 14 vers de son poème dédié À Madame Desbordes Valmore : « Hélas ! quand devant lui vous répandez vos pleurs »… Enfin un texte en prose d’Émile Souvestre : « La moralité chez l’enfant n’est que l’expérience »…, est suivi d’un poème dont la signature est illisible. Un dessin au crayon et deux aquarelles sont contrecollés en fin d’album et quelques fleurs séchées sont intercalées parmi les pages.
CRÈTE. L.S. par « L. Cap. Foscari », Candia 23 octobre 1493, au seigneur Michele Foscari à Venise ; 1 page in-fol., adresse, sceau sous papier ; en italien. Lettre d’affaires évoquant le départ imminent du gripo [petit bateau rapide], et la réception de ducats à changer. Suit la description d’un gripo merveilleusement agencé…
Collection of mostly tea tablecloths with deep crocheted and drawn thread-work edging and sets of damask and other napkin sets, to/w two heavily worked cotton Victorian christening gowns, silk panel of Chinese elder and Chinese stitchworked floral piece, Indian wool piece worked with metalised thread and a 1960's gold brocade/black lady's suit retailed by Wakeford's Chelsea Condition Report most showing old stains, partly due to storage - red embridery panel backing cloth showing moth damage, silk embroidery with man is fragile
A Victorian watercolour portrait of oval form showing a young woman, three quarter length seated and wearing a floral print dress and blue neck tie, 28 cm max together with a further three quarter study of a young gentleman in black suit and neck tie, indistinctly signed bottom left F Salsbad (?), dated 1839, 33 x 23 cm both in gilt frames
ALONSO FERNANDO: (1981- ) Spanish Motor Racing Driver, Formula One World Champion 2005 & 2006. A souvenir Alpinestar Renault Formula One racing suit, predominantly light and dark blue and yellow, bearing various embroidered sponsorship logos including Team Spirit, Telefonica, Elf, Michelin etc., also embroidered with Alonso's name in white across the velcro waist belt, signed by Alonso in bold black ink and dated 2005 in his hand. Some light staining in places, otherwise VG
Attributed to Sir Hubert von Herkhomer RA (1849-1914) 'Portrait of Charles Stuark Parker, MP', Seated Three Quarter Length Wearing a Brown Suit, inscribed on a plaque attached to the frame, oil on canvas, 91.5cm x 71cm *Listed in the Artist's catalogue for 1884, Exhibited at the Grosvenor Gallery in that year.
A Norah Wellings fabric sailor doll with moulded painted face, hat inscribed "TSS Strathmore", blue velvet sailor suit, label to foot, 13 1/2" high, and a Chad Valley "Hygenic" cloth covered girl doll with painted face, mohair wig, gingham dress and label to foot, 16" high, and another Chad Valley doll, 16" high (3)
A Lenci type felt covered girl doll with moulded face, blonde mohair wig, and pink outfit, 12" high, a Deans Rag Doll cloth covered elf straw filled, 16" high, a Norah Wellings type golliwog velvet covered with felt tail coat, 16" high, and a boy doll with composition head, hands and feet, and felt suit, 14" high (4)
A very rare Omega Seamaster 120 `Plongeur de Luxe` gentleman`s wristwatch 1980, 14k gold and stainless steel case and bracelet with dive suit extension, Omega Calibre 1337 17 jewel quartz movement, quick-set for hours and dates, black 26mm. dial signed `Omega Seamaster 120m Quartz` with sapphire crystal, lumed bezel with acrylic inlay and lumed hour markers and hands. See Illustration
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